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Un bon livre

Vivre cent ans- portraits inspirants

L’été c’est chaud parfois. Quand les grandes chaleurs nous rendent un peu somnambules, rien de plus approprié qu’un bon livre.

J’avais mis de côté quelques livres que j’ai lus récemment et qui m’ont donné beaucoup de plaisir. Ceci dans l’objectif de les partager dans mon ZesteplorArtrice.

Le premier dont je voulais vraiment vous parler c’est le livre de Justine Latour et de Marie Noëlle Blais, Vivre cent ans, publié chez Marchand de feuilles. Justine est photographe et dessine et Marie-Noëlle est libraire, éditrice et encore. Ces deux sœurs ont voulu présenter des portraits de femmes et d’hommes centenaires québécois, dans un livre qui se lit comme un vrai roman.

VIVRE CENT ANS

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Que faut-il manger pour maximiser sa longévité? Quelle est la place de l’amour et de l’activité physique dans la vie des gens qui vivent longtemps? Dix centenaires québécois donnent ici leurs conseils pour vivre plus de cent ans. Claire Sigouin, 101 ans, conduit toujours sa Honda Civic pour aller jouer à la pétanque deux fois par semaine. Aldéric Parent, qui continue à pêcher la truite à Nouvelle, en Gaspésie, croit en la générosité des hommes. Monsieur Mohyeddin, 111 ans, vit avec ses petits-enfants et croit qu’il faut s’entourer de gens plus jeunes que soi. René Bureau, paléontologue, estime qu’il faut nourrir ses passions. Les sœurs Godreau, qui ont vécu ensemble jusqu’à 105 et 103 ans, prônent l’amitié sororale. Au-delà des conseils des centenaires, Vivre cent ans propose une plongée en apnée dans l’intimité de 10 personnalités inspirantes, admirables.336 pages / Prix: 24.95$ / ISBN 9782923896793

Chaque portrait est absolument captivant. Il y a cette magnifique Claire Sigouin, l’insoumise : — rester active et faire ce que l’on a toujours fait. Elle est moderne, s’est adaptée aux technologies et elle conduit toujours sa voiture. Célibataire, elle nous dit qu’il ne faut pas se marier si l’on n’est pas amoureuse. Rester libre et ne rien faire comme les autres : Ce n’est pas parce qu’on est vieux que le monde ne nous appartient pas!

Et Joacquina Germain Lalande qui a du caractère, toute sa vie elle n’a eu peur de personne. René Bureau : suivre ses passions jusqu’au bout. Léo Asselin : savoir partager sa vie, être au courant de ce qui se passe dans le monde. Léo fait toujours son pain à coup de dix ou douze pains la fournée.

Les vies de ces centenaires sont toutes riches et intéressantes. Chaque histoire de vie nous apprend beaucoup sur l’art de vivre et de vieillir. Les auteurs nous les présentent comme des amis sinon de la famille qu’on retrouve avec ravissement.

Ces centenaires nous partagent des leçons d’art de vivre très simples et pourtant si souvent mises de côté aujourd’hui : Se préparer à manger chez-soi, cultiver un potager, aimer les autres, faire de son mieux, avoir une passion, être curieux, faire ce que l’on aime…

La simplicité demeure pour moi un art de vivre qui m’apporte bien plus de choses que la richesse ne pourrait jamais me combler. Vivre simplement n’est pas simple dans notre monde où tout se veut complexe mais sans réel objectif de vie.

Bien j’espère vous avoir donné le goût de connaître ces merveilleux centenaires québécois qui inspirent à vivre une vie simple mais tellement riche de présence.

Bonne lecture

Note sur l’œuvre à la une: Une toile qui date un peu, 2001. J’aime cette toile parce qu’elle représente l’amitié fidèle et durable entre femmes, entre sœurs. Cette toile m’avait été inspirée d’un film dont j’ai oublié le nom des merveilleuses comédiennes. Deux sœurs en fin de vie qui cohabitaient et qui prenaient soin l’une de l’autre. Un film touchant.

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